Mars. Le Musée des Arts Décoratifs de Paris présente la collection unique de 230 œuvres de Diane Venet, composée de 150 artistes contemporains internationaux, intitulée De Calder à Koons, Bijoux d’Artistes. La Collection Idéale de Diane Venet. Dans l’exposition, deux des bijoux de Takis sont présentés, créés avec de l’or et des aimants, du titanium et des pierres.
Novembre. Il crée le The Mirror of My Soul (Le Miroir de Mon Âme) ou Hommage à John Lennon.
“Je suis sûr que je vous l’ai dit plusieurs fois. Comment ai-je rencontré Yoko? Il y avait une sorte de clique souterraine à Londres; John Dunbar, qui était marié à Marianne Faithful, avait une galerie d’art à Londres appelée Indica et je me promenais un peu dans les galeries lors de mes sorties entre deux disques. J’avais été voir une exposition de Takis, je ne sais pas si vous savez ce que cela signifie, il fait de multiples sculptures électromagnétiques, et quelques expositions dans différentes galeries qui ont montré ces sortes d’artistes inconnus ou d’artistes underground … “, dit John Lennon dans une interview avec Jann Wenner pour le magazine The Rolling Stone en 1971.
Avril. Le Musée Macédonien d’Art Contemporain présente, pour la première fois en Allemagne, des oeuvres de sa collection de Takis. Plus précisément, son Gong (1978) de 4,5 mètres est présenté dans le Fridericianium lors de la Documenta XIV.
Avril. La Patinoire Royale en collaboration avec la Galerie Downtown à Paris, accueille une rétrospective dédiée à Takis et Jean Prouvé, également architecte et designer autodidacte, intitulée Prouvé-Takis.
Septembre. La Galerie Xippas à Genève présente une exposition intitulée Champs Magnétiques et la Quatrième Dimension.
Janvier. La Menil Collection à Houston, Texas, accueille une exposition-solo intitulée “Takis – La Quatrième Dimension”. La famille Menil est associée à l’artiste en raison d’une amitié durable (puisque Takis vivait aux USA), alors qu’elle possède également 25 de ses œuvres; la plus grande collection d’œuvres d’art en dehors de l’Europe.
Février. Le Palais de Tokyo, en collaboration avec Alfred Pacquement, présente la rétrospective intitulée Takis – Champs Magnétiques. Une cinquantaine de pièces remarquables tout au long de sa carrière sont présentées. C’est l’une des expositions individuelles les plus complètes rendant hommage au travail de Takis, depuis le dernier au Jeu de Paume en 1993.
Novembre. Le MIT organise l’exposition “5000 Moving Parts” (qui durera jusqu’en 2015), avec la sculpture électromagnétique de Takis “Electro-Magnetic I (1968)”, qui est également dans la collection permanente du MIT, mais aussi d’autres artistes importants comme Anne Lilly, John Douglas Powers, Rafael Lozano-Hemmer, et Arthur Ganson. Le but de cette exposition est d’examiner le large éventail de l’art cinétique des années 1960 à aujourd’hui, à travers des œuvres inextricablement liées au mouvement et à l’imprévisibilité, avec des sculptures inspirantes qui promeuvent les enjeux politiques contemporains, incorporant les mythes anciens dans la vie moderne.
Octobre. La galerie Axel Vervoordt à Anvers présente une exposition intitulée Takis – La Quatrième Dimension.
Juillet. Les Éoliennes de Takis sont placées dans le jardin du Palais Royal. A l’ouverture de l’exposition, le Ministre Français de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a salué la sculpture de l’artiste dans son discours.
Novembre. Takis fait don de 100 œuvres originales magnétiques et 20 multiples aux Médecins Sans Frontières. En collaboration avec la Fondation TAKIS, la Galerie Xippas et le Rotary Club d’Athènes, ils organisent une exposition à la Galerie Xippas, intitulée Magnetic Walls 2009 (Murs Magnétiques 2009). L’artiste a le double objectif de soutenir les Médecins Sans Frontières et de rendre hommage à sa mère Alexandra , qui a contribué en tant que paramédical bénévole pendant la guerre helléno-albanaise, étant également honorée par la reine Frederica.
Quatre ans après avoir placé les Éoliennes dans la rue Dionysiou Areopagitou (l’une des rues piétonnes les plus centrales d’Athènes), les autorités municipales décident arbitrairement et sans explication d’annoncer leur retrait.
Novembre. Le Stavros Mihalarias Art Center accueille l’exposition Solar Magnetic Fields (Champs Magnétiques Solaires).
Avril. La Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, dans le sud de la France, accueille une exposition intitulée Takis – Oeuvres Récentes, dédiée à ses dernières créations.
Mai. La Fondation TAKIS-Centre de Recherche pour l’Art et les Sciences, en collaboration avec le Club Club de l’Attique de l’Ouest, accueille l’exposition Planet Reflections à l’Hôtel Intercontinental d’Athènes. Une partie des revenus est allouée pour soutenir les activités humanitaires du Club Rotary, telles que la vaccination contre la poliomyélite pour éradiquer la maladie.
Sur sa carte de Noël, le Centre d’Art Contemporain Georges Pompidou dépeint les trois Signaux – Vis d’Archimède, placés sur la terasse du cinquième étage, quatre ans auparavant.
Juin. Son autobiographie, Takis, apparaît en grec, publié par Fereniki Publications.
Décembre. Takis fait don de trois Éoliennes au musée Benaki, qui sont placés sur la façade du bâtiment.
Janvier. Les Sphères Musicales de Takis sont exposées à l’exposition En Équilibre et en Mouvement à l’Atomium, Bruxelles.
Plus tard ce mois-là, le Centre d’Art Contemporain de Larissa organise l’exposition Musique des Sphères: Espace Musical 1, où sont présentées 12 oeuvres musicales de Takis, 7 Sphères et 5 Cordes.
La Galleria Gruppo à Milan, ainsi que la Galleria Credito Siciliano en Sicile, exposent les œuvres de Takis: Murs Magnétiques, Signaux Éoliens, Sphères Antigravité et les Sphères Musicales.
Les Jeux Olympiques d’Athènes inspirent Takis à exposer ses Spirales Olympiques et ses Signaux Éoliens dans la Glyptothèque Nationale, ainsi que dans l’exposition Athens by Art organisée par la municipalité athénienne.
L’affiche de Takis s’inspire des Jeux Olympiques d’Athènes 2004, et a été commandée par le Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne.
Il met hors service quatre de ses pièces Musicales exposées à Athènes par la maison de vente aux enchères “Bonham”, alors qu’il les avait lui-même offertes à la Fondation Iolas. Il parvient à interférer avec la vente de ces sculptures à Londres lors d’une vente aux enchères.
Il offre une Sphère Musicale à l’entreprise qui construit la nouvelle Opéra Nationale Grecque « Maria Callas ». Parallèlement, il participe à l’exposition Music Mirrors – History Conscience.
Juillet. Takis co-signe le partenariat de la trêve olympique, qui est demandé par l’ancien président sud-africain et Prix Nobel de la paix Nelson Mandela, lors d’un événement organisé par le Athens Concert Hall. Le partenariat est co-signé aussi par: le metteur-en-scène Théodoros Angelopoulos, Eleni Glikatzi-Arveler, Mikis Theodorakis, le soliste de violon Leonidas Kavakos, la compositeur Eleni Karaindrou, l’artiste Jannis Kounellis, le compositeur Thanos Mikroutsikos, la chanteuse Nana Mouskouri, le réalisateur Jules Dassin, le sculpteur Takis et le scénographe Dionysis Fotopoulos.
Le Parlement Européen remet une plaque honorifique à la Fondation TAKIS-K.E.T.E. pour les œuvres innovantes de l’artiste, intitulées Barils Électriques, et pour sa contribution dans le domaine des énergies renouvelables.
Takis fait don de trois Signaux-Vis d’Archimède à la collection permanente du Centre Pompidou à Paris. Ces oeuvres sont placés sur la terrasse du bâtiment au 5ème étage.
Avril. Le Musée d’Αrt Contemporain de Barcelone et Hayward Gallery de Londres organisent une exposition itinérante intitulée Campos de fuerzas. Un ensayo sobre lo cinético (Champs de Force, Phases de la Cinétique) dans laquelle sont présentes 23 oeuvres de Takis, parmis des artistes de calibre international, notamment Marcel Duchamp, Alexander Calder et Julio Le Parc. L’exposition est transférée de Barcelone à Londres en juillet de la même année. Le commissaire de l’exposition est le célèbre critique d’art américain et ami de Takis, Guy Brett.
Juin. Takis dévoile la sculpture d ‘énergie solaire à Delphes, qu’il appelle Hommage à Apollon, dans le cadre de l’exposition Top Artists du 20ème siècle – Takis-Chryssa. C’est une énorme sculpture cinétique basée sur l’énergie photovoltaïque transformant la lumière du soleil en électricité. Cette oeuvre est la plus grande sculpture dans l’espace public en Grèce. L’organisation de l’exposition est assumée par le Centre Culturel Européen de Delphes.
Il crée le Relief Lumineux après la commande de la part de “Attiko Μetro”, qui est placé à l’arrêt Syngrou-Fix. C’est la première fois que Takis créé un tel projet, c’est-à-dire un ensemble de Signaux Lumineux placés sur un tableau.
Décembre. Takis et l’équipe de la Fondation Takis-K.E.T.E. co-organisent une exposition de peinture dans les locaux de la Fondation, avec des œuvres d’enfants, en leur offrant des prix financiers et des prix commémoratifs.
Takis représente la Grèce à la XLVIe Biennale de Venise, où il déclare: “Je suis un citoyen du monde » et il décide d’exposer ses oeuvres à l’espace libre devant le Pavillon Grec, désirant abolir les frontières de l’art.
Juillet (12/07). Le président de la République Hellénique, Konstantínos Stephanópoulos, honore Takis avec le “Commandeur” de l’Ordre du Phénix.
Novembre. La Galerie Mihalarias a Kolonaki présente l’exposition intitulée Erotica. C’est la première fois en Grèce qu’une exposition est organisée ayant comme noyau thématique les Érotiques de Takis.
Mai. La Fondation La Caixa à Madrid présente la rétrospective de Takis organisée par la Galerie Nationale du Jeu de Paume un an plus tôt.
Décembre. L’Ecole des Beaux-Arts d’Athènes met en place la rétrospective de Takis organisée par le Jeu de Paume un an plus tôt.
Juillet. La Galerie Nationale du Jeu de Paume organise une rétrospective consacrée à Takis. C’est l’exposition la plus grande et la plus importante jamais consacrée à l’artiste dans laquelle elles sont présentées toutes ses séries d’œuvres depuis le début de sa carrière artistique.
Juin. L’exploitation de la ligne A du métro de Toulouse démarre, dont 15 stations sont décorées de 15 œuvres d’artistes d’art moderne. Les projets ne sont pas sélectionnés par hasard, car un grand concours national a réuni 600 artistes. A cette occasion, le poète Serge Pey a également écrit une série de 15 poèmes intitulés 15 Stations. Takis entreprend de décorer avec ses sculptures Spirales-Vis d’Archimède la station Reynerie.
La République Française honore Takis avec un timbre-poste spécial représentant sa Spirale.
Novembre (07/11). Il organise le vernissage du Centre de Recherche pour l’Art et les Sciences, dans lequel une exposition de groupe de jeunes artistes grecs est présentée.
23/11. Le musée d’art contemporain FAE à Pully, Suisse, présente la rétrospective du Jeu de Paume dans ses locaux. C’est la première très remarquable exposition de l’artiste en Suisse.
Il convertit le Château d’Eau de la ville de Beauvais (quatrier argentine) en une Sculpture Musicale et Lumineuse, environ 60 mètres de hauteur et 30 mètres de diamètre, qui symbolise aussi l’action et les efforts pour le développement sociétal de la ville.
Décembre. Le Musée des Beaux-Arts de Nîmes dans le Sud de la France, accueille une exposition individuelle de Takis, intitulée Musique et Espace.
La Maison Artcurial entreprend la création de œuvres multiples (Edition Artcurial) et d’Épreuves d’Artiste de la Sculpture érotique de Takis intitulée Magnetic Evidence (1983).
Takis place 10 Signaux Lumineux de plus dans la Grande Arche de la Défense.
Il effectue la performance intitulée Isis Awakening (L’éveil d’Isis) avec Barbara Mavrothalassiti.
Il crée l’oeuvre Hommage à Vénus ou L’oeuf ou Le Bing Bang, d’ environ 2,5 mètres.
Lui a été décerné le Grand Prix National de Sculpture, à Paris.
À l’occasion des Jeux Olympiques, il crée un Signal qui est placé dans le Parc de Sculptures Olympiques de Séoul.
Avril. Dans le cadre de l’exposition Takis-Electra 88, organisée dans les locaux de Stavros Mihalarias Art Center, certains Érotiques de Takis sont présentées pour la première fois en Grèce. Pendant ce temps, la performance-spectacle Iocaste a lieu, pour laquelle Takis s’occupe de la direction, de la musique et du décor.
Le gouvernement français, et en particulier les autorités municipales de Paris, offre à Takis le plus grand espace public jamais offert à un artiste de l’histoire de Paris. Il crée la Forêt Lumineuse, consistant en 39 Signaux Lumineux – Vis d’Archimède, d’une hauteur de 3.50 m. jusqu’à 9,50 m. et les place sur l’Esplanade – Bassin de la Défense.
Novembre. Il crée le Centre de Recherche pour l’Art et les Sciences, dont le but est d’encourager les activités et professions artistiques et scientifiques.
Mars. Il participe à la XIIe Nouvelle Biennale de Paris qui se déroule à la Grande Halle de la Villette, avec l’oeuvre-installation Espace Musical et il reçoit le premier prix.
Le Centre Pompidou demande à Takis de placer un Long Mur Magnétique à l’entrée des Galeries Contemporaines.
Juin. Le Centre Pompidou et la Fondation Transculturelle Internationale co-organisent l’exposition Le Siècle de Kafka, à laquelle participent des artistes comme Paul Klee, Victor Brauner, Max Ernst et Alberto Giacometti. Takis participe avec son installation Le siècle de Kafka, crée spécifiquement pour cette exposition. Cette installation consiste principalement de Sculptures Érotiques, Lignes Parallèles et Télélumières
Juin. Il crée des scènes et de la musique pour la tragédie Electra de Sophocle dans le théâtre antique d’Epidaure, dirigé par Michael Cacoyannis et au role principal Irini Pappas. Takis crée 7 Signaux, 2 Espaces Intérieurs et une construction métallique, qui est le palais d’Agamemnon. La même année, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris organise une exposition personnelle de Takis intitulée Electra.
Septembre. Il crée les Signaux Agraires, les Signaux Sondes, les Planètes, ainsi que La Vierge et le Taureau, et les expose aux jardins de la Fondation Les Treilles dans le sud de la France.
Novembre. Le Centre d’Art Contemporain Pompidou organise dans son forum une exposition basée sur l’oeuvre de Takis 3 Totem – Espace Musical, avec le titre homonyme.
C’est une des œuvres les plus monumentales de l’artiste, qui combinent les différents éléments de sa trajectoire artistique, comme le son et la musique, les Télélumières, le magnétisme et les marteaux en bois.
A propos de cet environnement de sculptures musicales et lumineuses présentées, Takis déclare : « Si ces objets n’existaient pas, je ferais autre chose. Je n’ai pas conçu une forme au préalable, j’ai simplement assemblé les éléments avec une logique sans doute sculpturale mais aussi technique. Bien sûr les objets sont imposants, l’aspect électrique un peu terrifiant et aussi nostalgique. Ce qui me fascine c’est de mettre en évidence quelque chose d’invisible avec ce piège à électrons, qu’est au fond, le télélumière. »
Juin. Le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris organise l’exposition intitulée Ecouter par les Yeux.
Juin. Takis et Nam June Paik présentent le concert intitulé Duett: Paik/Takis au Kölnischer Kunstverein de Cologne, pendant l’exposition Takis – Klangraum Gestaltung (Takis, Conception de l’Espace Musicale).
Le même mois, le musée de Calais organise l’exposition intitulée TAKIS.
Il interprète la performance Espace Musical – La Ligne Érotique avec Charlemagne Palestine au Musée Rath de Genève.
Décembre. Mort de Sheila.
Juin. Takis participe à la Documenta VI de Kassel, présentant son oeuvre intitulée Espace Musicale, dans le cadre de Malerei Plastic Performance.
Avril. Au théâtre de l’Odéon à Paris, la représentation théâtrale Les Bacchantes d’Euripide a lieu, dirigé par Michael Cacoyannis, dans lequel Takis est le directeur musical.
Première exposition de ses Sculptures Érotiques, à la galerie Alexandre Iolas à Paris.
Juin. La galerie Iolas-Zoumboulakis participe à l’Exposition Internationale d’Art de Bâle, exposant vingt Signaux de Takis.
Avril. Le film Section Spéciale, de production française et réalisé par Costa Gavras, est projeté dans les salles de cinéma. Takis compose la musique (magnétique) du film. Le film remporte le Prix de la Mise en Scène du Festival de Cannes la même année, et a également été nominé pour le Golden Globe Award du meilleur film en langue étrangère.
Novembre. L’Institute of Contemporary Arts à Londres organise une exposition consacrée exclusivement aux artistes de premier plan, nés en Grèce de 1925 à 1935, tels que Takis, Chryssa, Pavlos, Jannis Kounellis et d’autres. L’exposition s’intitule Huit Artistes, Huit Attitudes, Huit Grecs et présente des œuvres de Takis de 1955 à 1970.
Pour Takis, le pouvoir d’attraction est le dénominateur commun du magnétisme et de l’érotisme. Inspiré par cette pensée, il crée ses premières Sculptures Érotiques. Sébastien est considéré comme le chef-d’oeuvre de la série de ces sculptures. Il s’agit d’une sculpture en bronze coulé dont le coffre cache des aimants qui attirent des aiguilles plaquées d’or, qui symbolisent des flèches. Une caractéristique de ce projet est l’érection de la sculpture.
Il compose la musique et il conçoit les décors pour le spectacle Elkesis, en collaboration avec le chorégraphe Jaap Flier, membre fondateur du Nederlands Dans Theater. La pièce est présentée au Festival Néerlandais de Ballet.
Septembre. A l’occasion de sa rétrospective organisée par le Centre National d’Art Contemporain de Paris (CNAC), Takis présente sa Sculpture HydroMagnétique (inspirée de ses recherches au MIT), le Défi à la Gravité et le Festin Magnétique.
Mai. Le Grand Palais de Paris organise l’exposition 72, au cours de laquelle les 3 étages du musée sont décorés de 300 œuvres de 72 artistes d’art contemporain, dont Takis. L’exposition historique présente des chefs-d’œuvre créés par des artistes tels que Yves Klein, Jean Tinguely, Arman, Christo etc. entre 1960-1972.
Octobre. Le Stadtisches Museum Leverkusen, Allemagne, accueille une exposition individuelle de l’artiste intitulée Takis.
Takis, avec d’autres artistes et critiques d’art tels que Nicolas Calas, fondent l’équipe de la Art Workers Coalition (Coalition des Artistes) pour défendre les droits des artistes.
Janvier. Pendant l’exposition The Machine as Seen at the End of the Mechanical Age (La Machine Vue à la Fin de l’Âge Mécanique), à MOMA, New York, Takis invade au Musée et retire une de ses Telesculptures, qu’il prétend avoir été exposée sans sa permission. L’artiste considère son initiative symbolique, car il suscitera un dialogue plus profond entre les directeurs de musées, les artistes et le public. L’incident devient l’article principal dans le New York Times (04/01).
Il reçoit une bourse du Centre d’Études Optiques Avancées de l’Université du M.I.T. et il y loge comme chercheur invité. Sa recherche sur le liquide suspendu par les forces électromagnétiques est aussi la source de son inspiration pour les Sculptures Hydromagnétiques.
Il implémente son deuxième concept intitulé Sea Oscillation (Oscillation de la Mer- hydrodynamique des oscillations marines), qui est inspiré par La roue de Vélo de Marcel Duchamp. L’ oeuvre « Sea Oscillation reflète la façon dont les oscillations marines sont utilisées pour produire de l’électricité.
Octobre. Il crée l’œuvre intitulée Roue de Bicyclette en Mouvement Constant de Marcel Duchamp, ou encore Hommage à Marcel Duchamp.
Mars. Le poète américain Gregory (Nunzio) Corso inspiré par le Cadran de Takis intitulé Purple Subway Light, écrit le poème homonyme. Ce poète particulier est très lié à la génération Beat, un mouvement littéraire qui s’est développé principalement aux États-Unis après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Avril. La Howard Wise Gallery à New York organise une exposition intitulée Takis, Sculpture Magnétique.
Il participe à l’exposition du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris intitulée Lumière et Mouvement.
Novembre. Il expose à la galerie Indica à Londres les Signaux Lumineux Blancs, lors de l’exposition Magnetic Sculptures and the White Signals (Sculptures Magnétiques et Signaux Blancs), dont le tronc extrêmement mince atteint la hauteur de six mètres.
Avril. La galerie Alexandre Iolas à Paris organise une exposition intitulée « Les Magnetrons de Takis ».
Décembre (22/12). Le magazine New Scientist dans son article intitulé The Sounds of Tomorrow (Les Sons de Demain) note que Takis, Iannis Xenakis et John Cage sont les musiciens les plus prometteurs du siècle.
Il crée ses premières Sculptures Musicales.
Il connaît John Lennon, Yoko Ono et Paul McCartney à Londres.
Octobre. La galerie Alexandre Iolas à Paris accueille une exposition personnelle de Takis intitulée Dix Ans de Sculpture.
Il achète les terrains sur la colline Gerovouno à Attiki et commence les travaux pour le Centre de Recherche sur l’Art et la Science (K.E.T.E.).
Marcel Duchamp dédie à Takis le fameux texte: « Par conséquent Takis, gai laboureur des champs magnétiques et indicateur des chemins de fer doux”.
Il réalise sa première visite aux États-Unis. Il connaît Greta Garbo et Marcel Duchamp à travers l’écrivain et poète grec, Nicolas Calas.
Novembre. Alexandre Iolas organise une nouvelle exposition dans sa galerie à New Yorκ intitulée “Sculptures Télémagnétiques”, basées sur un poème de Brion Gysin. (Iolas sera le marchand exclusif et le porte-parole de Takis jusqu’en 1976).
Il épouse Liliane Lijn.
« La première orbite spatiale du cosmonaute soviétique, Yuri Gagarin a suscité vivement son intérêt pour les formes en orbite et son implication avec NASA actuellement, mais aussi sa préoccupation pour le corps en apesanteur et sa lecture des textes bouddhistes. Takis emmène Lijn en Grèce – un éblouissement – une rencontre éblouissante avec la terre, la lumière et la mer : avec les mythologies anciennes, avec la peau et la surface des choses contre la profondeur oraculaire, avec un amour passionné et la perte. » Lijn est aussi connue pour sa volonté de “retrouver le grec archaïque comme une forme de primitivisme occidental, comme un champ primordial de culture et de représentation pour la techno-culture contemporaine”. Dans le milieu des années soixante Lijn et Takis ont conçu et construisent une maison circulaire à GeroVouno près d’Athènes, combinant de nombreux aspects de son travail, de sa philosophie et de sa vie » (Wikipedia)
Il commence à créer ses premières Télélumières, utilisant des tubes cathodiques généralement situés à l’envers, produisant un liquide bleu de mercure liquide par le biais d’un systeme electromagnetique.
La maison d’édition Julliard publie l’autobiographie de Takis intitulée Estafilades.
Il commence à expérimenter avec le son et la musique. En collaboration avec le compositeur Earle Brown il crée le projet The Sound of Void (Le Son du Vide). L’œuvre musicale est présentée un an plus tard à la Galerie Cordier & Ekstrom à New York, à l’exposition For Eyes and Ears (Pour Yeux et Oreilles). Le Son du Vide est essentiellement le précurseur de ses sculptures Musicales.
Il démarre à l’hôtel Gît le Coeur les études et travaux sur la performance L’impossible: Un Homme Dans l’Espace. L’hôtel est un lieu de rassemblement et de résidence bien connu des artistes de l’époque.
(29/11) La performance « L’impossible: Un Homme Dans l’Espace » a lieu à la galerie Iris Clert à Paris.
Il connaît, se socialise et s’est associé à des écrivains de la génération Beat. C’est un groupe d’artistes avec une forte influence sur la littérature principalement, mais aussi dans la société.
Naissance de son deuxième enfant, son fils Thanos (Athanasios) Vasilakis.
Novembre. (21/11) Il reçoit du gouvernement français, et en particulier du Ministère de l’Industrie, un Brevet d’Invention pour ses oeuvres Télésculpture (1959) et Télésculpture Electromagnétique (1959).
Il fait la connaissance de l’artiste américain Liliane Lijn à Paris avec laquelle il cohabitera un peu plus tard dans le quartier Quai Anatole France.
Il fait la connaissance du poète sud-africain Sinclair Beiles et à travers celui-ci il rencontre Brion Gysin et William Burroughs.
Il dessine les costumes pour une pièce de théâtre d’Alain Arsen censée se dérouler sur la Lune et la présente à ses amis.
Février. La Hanover Gallery organise une exposition à Londres intitulée Takis dans laquelle il présente ses premiers Signaux, Figures de bronze et Idoles.
Il découvre les champs magnétiques et la force de gravité, éléments qui formeront la base de son travail. Ainsi, il commence et crée ses premières Sculptures Télémagnétiques.
Il collabore avec Isamu Noguchi et ils créent une série de Sculptures Lumineuses.
Juillet. Naissance de sa fille Rosy-Anne Fell Vassilakis.
Les Signaux sont convertis en Signaux – Feux d’Artifice. Il présente des événements dans les rues et les places de Paris, mais aussi dans des maisons privées comme chez Iris Clert. Ces présentations sont considérées comme les précurseurs des performances de street art.
Il crée les premiers Espaces Intérieurs ainsi que ses premiers bronzes Fleurs et Idoles, inspirés par les civilisations antiques telles que le grec et l’égyptien.
Janvier. Il présente l’un de ses Signaux lors d’une exposition internationale organisée par le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Au cours du même mois, il participe à l’exposition collective organisée par Iris Clert dans sa galerie de Paris, intitulée Maussion, Laubies, Mubin, Takis, Quentin.
Ces Signaux changent de forme, deviennent plus flexibles et obtiennent un mouvement qui donne la sensation de vibration. Quand ils se touchent, ils produisent aussi un son magnifique.
Mai. Il est enchanté par les aéroports et les grands radars.
Janvier. Il voyage de nouveau à Londres où il commence à travailler chez un forgeron à Star Street. Il connaît l’ecrivain grec Kóstas Takhtsís, qui était hébergé chez son ami Minos.
Février. La Hanover Gallery organise la première exposition personnelle de Takis, intitulée Figures in Plaster and Iron (Figures en Plâtre et en Fer).
Il part pour la France. En attendant le train à la gare de Calais en direction de Paris, il observe toutes les constructions technologiques qui dominent le paysage et est fasciné par cette “jungle de fer”. Ainsi, il capture l’idée pour ses premières œuvres. Takis commence à puiser son inspiration sur le sol en ciment de la gare.
Il revient à Paris. Il vit dans un hôtel du quartier de Montparnasse et travaille dans une forge de la place des Ternes.Peu de temps après, il déménage dans un autre hôtel situé dans le même quartier, alors qu’il trouve une autre forge à la rue d’Odessa. Là, il commence à donner forme à ses premières œuvres, qu’il avait déjà dessinées à la gare de Calais, en utilisant le fer forgé comme matière de base. C’est cette matière qui sera l’élément principal de sa carrière artistique. Il crée les trois premières œuvres et les nomme Signaux.
Lors du vernissage d’une exposition de Calder à la galerie Rive Droite, il rencontre Gérard Philippe, Giacometti et Calder lui-même. Pendant la même période, il fait la connaissance des jeunes artistes Yves Klein et Jean Tinguely.
Janvier. Il arrive à Paris. Il s’installe dans le quartier de la Convention. Il rejoint l’atelier de Brancusi pendant quelques mois.
Il crée des sculptures en plâtre pour les exposer à la galerie de son amie Rea. Les oeuvres ne sont pas exposées.
La Hanover Gallery de Londres organise une exposition collective dans laquelle sont présentées pour la première fois des œuvres de Takis. Lors du vernissage de l’exposition, il fait la connaissance de l’artiste anglaise Sheila Fell, sa future épouse.
Lors d’un voyage à Rome, et plus particulièrement pendant une visite au Musée du Vatican, il est impressionné par la sculpture égyptienne et commence donc à découvrir la civilisation égyptienne.
Retour à Paris. Finalement, il décide de retourner en Grèce et de partager sa vie entre Athènes et Paris. Il apprend à manipuler le fer chez un ferronnier dans la banlieue d’Athènes (Nea Philadelphia). Il crée ses premières sculptures en fer forgé telles que Œdipe et Antigoni, le Sphinx et l’Eidolon, influencées par les sculptures de Giacometti, ainsi que par des figures associées à la civilisation égyptienne, comme la Sphinx.
Mars. Il repart pour Londres.
Octobre. Il fait la connaissance d’ Iris Clert et l’encourage à ouvrir une galerie à Paris.
Novembre. Retour à Paris.
Il visite l’île d’ Hydra, où il s’installe provisoirement et crée des céramiques. Là aussi, il découvre les Gymnopédies, trois compositions pour piano du compositeur français Erik Satie.
Novembre. Il travaille dans le département de décoration de l’Hôtel Athénée Palace.
Il décide de partir pour Paris. « La Grèce est une prison », dit-il, et commence son voyage à Paris en bateau.
Il crée Les Quatre Soldats, une sculpture en plâtre représentant quatre soldats en marche et dont les bras sont formés par des barres de fer.
Participe à la première Exposition Internationale de Delphes.
Il construit illégalement avec l’aide de ses amis Minos Argyrakis et Raϊmondos un petit atelier à la périphérie d’Athènes, Anakassa.
Il réside au Centre des Jeunes du quartier de Kolonos après insistance du même directeur du Centre.
Il est à nouveau appelé à l’armée où il entreprend la construction de l’église pour les soldats, et dont il a lui-même construit l’iconostase.
Pendant l’été, il quitte la maison de Theoharis.
Il s’installe au domicile d’un ami Grec d’Égypte, Theocharis.
La guerre civile grecque s’achève.
Il est appelé à l’armée pour la première fois, mais parvient à reporter son service militaire pour deux ans.
Lorsqu’il se rend au Centre Culturel Américain d’Athènes, il découvre les œuvres de Picasso et de Giacometti. Inspiré par ces deux artistes, il crée ses premiers bustes de gypse et ses sculptures en argile dans un atelier en sous-sol qu’il partage avec ses amis d’enfance Raϊmondos et Minos Argyrakis dans la région de Nouvelle Halkidona.
Son père décède.
La guerre civile grecque est déclarée en Grèce. Takis, chef du département spécial d’EPON, est arrêté et incarcéré pendant environ 6 mois.
Il entreprend la restauration d’une série de statues des héros de la Révolution, détruites par les événements de 1944, et qui ont été placées dans la villa du roi Othon. Elles se trouvent maintenant dans les sous-sols du Centre Culturel.
Il assume les fonctions de chef de la section locale de l’EPON (Panhellénique Organisation de la Jeunesse).
Il travaille à l’aéroport d’Athènes.
Décembre. Après avoir observé les tendances politiques de l’EDES, il décide de joindre et il est classé à l’ELAS (Armée Nationale de Libération du Peuple), où il assume des tâches d’ “espionnage” concernant les mouvements d’EDES.
Il devient membre de l’EDES (Ligue Nationale Démocratique Grecque).
Nick, son frère aîné meurt.
L’occupation Allemande commence en Gréce.
Son enfance à Athènes est associée à la dictature de Metaxas et à l’occupation allemande.
Octobre (25/10). Panayiotis Vassilakis est né à Athènes. C’est le sixième des sept membres de la famille. Son père, Athanasios, du Péloponnèse, travaille comme agent immobilier et sa mère, Alexandra, est la descendante d’une riche famille de marchands.
La catastrophe de l’Asie Mineure sera aussi la cause du désastre économique subi par la famille, puisque les champs appartenant à son père seront utilisés par l’Etat comme lieux de concentration des réfugiés arrivant de Smyrne. La famille perd beaucoup de ses biens immobiliers en raison des difficultés financières auxquelles elle fait face.